Lago Curruhue
Avant d’arriver dans la région des volcans nous faisons une halte au lago Curruhue. Les argentins qui partaient nous laissent leur feu et leur bois après avoir taper la discute avec eux. Une fois de plus un spot fantastique.
Volcan Lanin
Le volcan Lanín est situé au sud-est du parc Villarrica du côté chilien, et dans le parc national Lanín du côté argentin. Près des trois quart du massif du volcan se trouve en territoire argentin. Dans ce pays il est situé plus précisément entre les lacs Paimún et Huechulafquen au sud, et le lac Tromen au nord.
Étant donné qu’il est entouré de montagnes beaucoup plus basses que lui, il est visible de vraiment très loin.
En plus de son cratère principal d’environ 1 km de diamètre, il dispose d’un second cratère nommé Puesco sur son flanc nord-ouest.
Il est orné de grands glaciers sur sa face sud. Jusque dans les années 1980 des glaciers étaient visibles sur sa face nord, mais aujourd’hui ils ont presque totalement fondu…
Lac Huechulafquen
Ne voulant pas payer nous attaquerons un nouveau ripio (et un de plus) pour passer au sud du lac qui est gratuit. Et là ouhahhhh, nous allons arriver dans un de nos plus beaux bivouacs avec un coucher de soleil incroyable encore plus beau que celui de la veille. Pêche, barbecue, farniente au programme. Qu’il sera dur de partir d’ici…
Frontière Argentine / Chili
La route est magnifique. C’est toujours aussi beau. On voit le Lanin de plus en plus près. On fera une mini ballade au niveau de la frontière. Le rêve.
Volcan Villarica
Le Villarrica fait partie des trois plus grands stratovolcans de la chaîne andine. Environ 25 cônes pointent sur les flancs du Villarrica. Il couvre une superficie de 100 km2 pour un volume de 40 km3.
Chaque jour, le Villarrica crache fumées, cendres et laves. Comme tous les volcans à forte activité, le Villarrica est sous perpétuelle surveillance. Le volcan Villarrica, haut de 2 847 m, menace perpétuellement la ville de Pucón. Ce cône basaltique à cratère ouvert est un volcan gris, de type explosif.
On décide avec Franck de descendre à Osorno tellement nous aimons cette région de volcan et ayant un point de regret sur notre itinéraire. Ca nous fait un A/R de 600Km mais on n’est plus à ça près.
Mais tout va changer lorsque nous retrouverons le Wifi. Arghhhh on va apprendre par les Pauzailleurs que dans la région d’Epuyen il y a eu plusieurs morts suite à l’Hantavirus (virus qui se transmet via les urines de souris). Nous n’avons pas été à Epuyen à la différence des Pauzailleurs mais avons été à El Bolson qui se situent à côté et avons laissé jouer les enfants dans le sable et les bouts de bois, pile où peut se trouver les résidus d’urines de souris. On se dit que la probabilité est infime, on est donc assez serein.
Mais notre petite crainte va se transformer en terreur lorsque nous apprendrons que ce virus a muté sous une forme inconnue, qu’il se transmet dorénavant entre les hommes et que la moitié de personnes infectées en meurent. Tout est parti du village d’Epuyen, nous n’y avons pas été mais les pauzailleurs y ont fêté le jour de l’an dans un bar… et nous sommes restés plusieurs jours ensemble le lendemain de leur départ de cette ville. 30 jours d’incubation. 30 jours à attendre de savoir si ils sont infectés et donc si nous aussi.
Sophie n’en dort plus, elle se renseigne et c’est de pire en pire, la liste des décès s’agrandit. D’autres personnes d’autres villes sont touchées. Et ils ne savent tjs pas comment le virus se contractent entre les hommes puisqu’il est inconnu. Les frontières se ferment, la ville est mise en quarantaine, l’OMS s’empare du sujet. Autant te dire que la région des Volcans va être totalement bâclée à notre grande frustration car c’est magique. Franck plus serein, n’arrive pas à raisonner Sophie et pour la calmer accepte de partir de cette magnifique région pour se diriger vers Santiago afin d’y être au moment où nous serions potentiellement malades.
Sophie ne fera donc pas l’ascension du volcan Villarica qu’elle rêvait de faire et nous ne descendrons pas à Osorno…
Quelques moment sympas à Pucon : la rencontre avec le pilote privé d’une riche famille de Santiago qui nous fera visiter l’engin. Les termes mais qui ne permettront quand même pas à Sophie de se détendre.
Parc national Conguillío
Composé de forêts luxuriantes d’espèces d’araucaria et de nothofagus, le parc impressionne immédiatement tous les visiteurs grâce aux grands sommets des volcans Llaima et Sierra Nevada qui dominent toute la région.
Ces volcans ont joué un rôle essentiel dans l’élaboration de la topographie spectaculaire du parc, où de vastes coulées de lave noire contrastent avec les sommets blancs et enneigés des montagnes lointaines et des lacs pittoresques d’eau de fonte. Il abrite également un écosystème important dont l’ancien arbre araucaria, un genre de pin chilien appelé aussi pehuén, et qui a donné au Parc National Conguillio son surnom – Los Paraguas (Les Parapluies).
On rencontre une famille, les Luclauvi, et un cycliste, Gauthier, tous géniaux, avec qui nous passerons 3 jours. Ca fait du bien au moral. Le papa est juste hallucinant, après avoir construit de ses mains 3 maisons (uniquement sur ses WE et vacances) en 6 mois chacune, il a construit la cellule de ce camion de pompier. Tout est super bien pensé. Qu’un mot à dire : respect !
On va faire la magnifique randonnée de ce parc tous ensemble. On va s’embourber, retirer en 5 secondes par les Luclauvi, assister à la lune rousse. Bref au top !