Mindo, c’est un paradis naturel à 2 heures de Quito !
C’est la forêt de nuages, avec donc des nuages quasi permanent sur une forêt ayant toute une biodiversité immense. La région est notamment célèbre chez tous les passionnés d’ornithologie grâce à son extraordinaire diversité d’oiseaux, de papillons et sa cloudforest.
La serre aux papillons
Mindo ce sont plus de 25 espèces de papillons. La plupart des voyageurs vont à Mariposario (ferme aux papillons) le plus réputé de la ville. Mais voilà, Sophie se trompe en mettant les coordonnées GPS et nous nous retrouvons sur une piste cahoteuse qui nous amène à une autre serre aux papillons. L’erreur est souvent positive puisque nous nous retrouvons dans une serre équivalente à Mariposario… mais seuls.
Un guide nous amène tout d’abord dans ce qu’ils appellent la nurserie. Chaque jour ils sélectionnent les cocons prêts à éclore et les dispose sur un support en bois. Et si on reste devant assez longtemps on a toutes les chances de voir un papillon sortir de son cocon en direct. Les explications sur les différentes étapes sont passionnantes.
Tu poursuis ensuite dans une grande serre où volent une multitude de papillons. A plusieurs endroits se trouvent de petites assiettes avec de la banane, et si on en pose un peu sur ses doigts alors les papillons viennent se nourir délicatement sur nous. C’est vraiment une occasion unique de pouvoir observer au plus près ces magnifiques insectes notamment le blue morpho et le sanie eyes.
Après une belle ballade sur le terrain du propriétaire, on se prendra un thé et jouerons aux cartes au milieu des colibris.
On a adoré.
Le jardin des colibris
La star des oiseaux à Mindo est sans conteste le colibri ou plutôt les colibris. L‘Équateur compte 130 espèces des 340 recensées au monde. Dans sa forêt de nuages, tu as bien sûr plein d’autres espèces uniques et magnifiques, la liste est bien trop longue pour l’énumérer ici. Les plus connus sont… les toucans que tu peux avoir la chance de voir. Mais toute la famille a toujours été fasciné par les colibris. Il faut dire que ces oiseaux sont étonnant par leurs couleurs irisées, leur taille et leur rapidité.
Nous croisons les copains arc-en-ciel qui nous parlent d’un hôtel où tu peux moyennant un billet admirer une trentaine de colibris de très près. Leur terrasse donnant sur un magnifique jardin tropical.
Les oiseaux se montrent surtout le matin au lever du soleil, c’est-à-dire vers entre 6h00 et 9h00 en Équateur. Il est 15h quand nous y allons mais les colibris seront au RDV appâtés par l’eau sucrée disposée ici et là.
Ces tout petits oiseaux se nourrissent du nectar des plantes grâce à leur longue langue. On a été, comme toujours, stupéfait de constater leur rapidité : on ne voit même pas leur battement d’ailes tellement c’est rapide (80 Hz)!
Ils font du sur place pour pouvoir « butiner » les fleurs.
On est par contre rester sceptique sur l’utilisation de cette eau sucrée pour les attirer.
La route des cascades
Il y a une multitude de cascades dans cette région humide. La balade la plus connue est « la ruta de las cascadas » et est accessible par la fameuse « tarabita » ( 5 $US/personne). Cette nacelle qui ressemble à un caddie de supermarché pendu à un cable de téléphérique te transportera au-dessus du vide à 152m de hauteur sur une distance de 530 mètres pour accéder à un chemin bien entretenu qui longe de nombreuses cascades. Tout ça orchestré de main de maître par un type installé sur un tabouret et qui actionne un moteur de camionnette (oui oui tu as bien lu).
Nous prenons un taxi pour y aller avec les copains en mettant une nouvelle fois les enfants dans la benne. Mais quand on arrive, la tarabita est en panne, voilà qui met en confiance…
Un peu dépité et perplexe (pour ne pas dire inquiet), nous prenons un autre chemin d’accès en descendant en contrebas. Mais on a été gagnant car le sentier est magnifique et nous avons négocié de faire 2 A/R après avec la nacelle 🙂 .
C’est une belle randonnée sur un chemin étroit envahi de végétation, qui serpente la montagne et où les cascades et ruisseaux se succèdent. Il fait très chaud et humide, pour se protéger des moustiques on est obligé de porter des manches longues, ça transpire sévère là-dedans. In décidera donc de se baigner en culotte pour se rafraîchir.
Nous partons ensuite sur la tarabita au-dessus d’un luxuriant bassin fluvial et d’une épaisse forêt d’arbres à toute vitesse. Sophie qui a le vertige ne faisait pas la fière. Mais quelle rigolade !!!! Et quelle chance d’avoir pu le faire 3 fois.
Un taxi est déjà là. Mais au moment de le prendre, le monsieur de la Tarabita nous stoppe net. On voit un bec de banane poser sur la branche de l’arbre voisin. On court vers sa direction. C’est le début d’un festival. 3 toucans différents passent de branches en branches. Nous sommes les plus heureux, voire hystériques. Et une fois dans le taxi, la pluie se met à tomber. Ca c’est du timing.
Visite d'une fabrique de chocolat
L’Equateur produit du cacao en petite quantité (5% de la production mondiale) mais il est réputé pour la qualité de son chocolat.
Même si aucun cacao n’est produit à proximité immédiate tu peux découvrir ici le processus de fabrication de cet or noir.
Nous irons dans une tienda fort sympathique mais rétrospectivement je conseille celle qu’on fait les arc-en-ciel.
Observation ornithologique
Les arc-en-ciel ont trouvé un endroit magique et décidons d’y aller aux aurores entre parents, seulement accompagnés de notre thermos.
Les copains nous font la visite guidée d’un jardin de plusieurs hectares très joliment aménagé par un passionné des oiseaux. Il a créé des cabanes qu’il a construit de ses propres mains pour observer le moindre volatile en toute discrétion, ainsi qu’une immense tour d’observation – dont nous avons un peu de doute sur la solidité.
Nous serons surpris par un pic-vert qui tape dans le mirador en bambou faisant un boucan pas possible.
Encore un moment fantastique… et entre adultes ce qui fait du bien.