Le lac Titicaca chevauche la frontière entre le Pérou et la Bolivie, dans la Cordillère des Andes. C’est l’un des plus grands lacs d’Amérique du Sud : il est en fait constitué de 2 lacs, reliés par un passage : le lac mineur et le lac majeur. La frontière entre le Pérou et la Bolivie le coupe en 2.

Situé à 3812m d’altitude, c’est le lac navigable le plus haut du monde. Il est si vaste qu’il connaît des marées quotidiennes de près de 80 centimètres d’amplitude…

Pour les Incas, le lac Titicaca est un lieu sacré, lieu de naissance de Manco Capac et de sa sœur-épouse Mama Occlo qui fondèrent la civilisation inca.

Côté Bolivien

Notre but est d’arriver rapidement à Copacabana, à ne pas confondre avec sa consoeur brésilienne qui a des eaux bien plus chaudes. 

Mais pour y aller on va devoir traverser un bras du lac Titicaca à bord d’un bac. Ce seront 10mn extrêmement longue. Il va y avoir beaucoup de vent, des vagues, sur une petite barque, avec un Tonio qui se balancera dangereusement de gauche à droite.

 

Isla Del Sol

On va arriver 5 mn trop tard à Copacabana et verrons le bateau des copains Pauzailleurs partir vers l’isla del Sol. Nous voulions la faire aussi, tant pis.

Info pour visiter l’Isla del Sol : départ à 8h30 pour faire Isla Luna et Isla del sol avec retour a 15h30/16h pour 35bs . Tu peux te faire déposer uniquement à Isla del sol (30bs). Ou départ pour Isla del sol uniquement à 13h30 pour 35bs. Moins intéressant car tu y passes moins de temps.

Sommet Calvario

Depuis le haut de ce sommet, on domine toute la ville et on a même un point de vue sur l’étendu du Lac Titicaca. Mais un sommet comme celui-ci, ça se mérite ! À presque 4000 mètres d’altitude, on ne grimpe pas le Calvario comme un lapin… enfin les enfants si mais Sophie va une fois de plus ressentir l’altitude et sera la dernière arrivée en haut.

 

Visite de la ville

Ensuite visite de la magnifique cathédrale, c’est ici qu’on procède à la cérémonie du baptême des bus et autres véhicules pour les protéger.

Nous irons ensuite dans le marché de fruits – légumes, toujours aussi fantastique. Et en plus on y a trouvé des mini baguettes comme chez nous.

Nous finissons avec un excellent pisco sour avec les pauzailleurs sous un coucher de soleil splendide, puis nous irons tranquillement nous coucher au bord du lac.

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Côté Péruvien

Les Iles Uros Titino

La route pour se rendre côté péruvien est magnifique puisque nous longeons le lac.

Après un arrêt dans le 1er village pour retirer de l’argent et acheter une ship (on a pris bitel, tout illimité pour 10j 5 soles+10 pour la ship). Nous allons ensuite directement sur la péninsule de  Llachon afin de rencontrer Freddy, notre guide.

Pour 120 soles (32€) la sortie bateau, que tu sois 2 ou 15, tu vas sur une des 5 îles uros encore habitées à la différence de celles en face de Puno qui ne sont construites que pour le tourisme. On divisera donc le coût en 2 puisque nous ferons la sortie avec les pauzailleurs.

Freddy nous a amené dans la dernière des 5 îles dispo mais on comprend pourquoi c’était la dernière disponible à visiter. Au moins on avait bien la preuve qu’ils y vivent:) . C’était journée lessive et ça séchait de partout (on est dimanche et chez moi c’est pareil, c’est jour de lessive mais je ne le fais pas sécher par terre ou sur le toit 🙂 ) .

Une fois installés, ils t’expliquent comment leurs îles sont fabriquées, te montrent leur installation (la classe ils ont même des panneaux solaires).
On paiera pour 10 soles supplémentaires (5 pour les enfants), le tour de bateau traditionnel en roseau (totora) qu’ils appellent la Mercedes Benz. Le chef de l’île navigue à travers les roseaux pour te montrer la coupe des roseaux et leur pisciculture de truites.

Après ça reste très touristique, les uros sont là pour te vendre leur artisanat (très joli) mais on a adoré. Pour nous si c’est touristique, c’est qu’il y a une raison mouhahaha. On a acheté des housses de coussin (13€), Sophie ne voulait pas mais Franck y tenait beaucoup. Et les enfants des jolis décorations.

Puis le midi nous avons mangé chez Freddy pour 15 soles pp (4€). Pendant la préparation du repas, il nous a fait avec sa femme une démonstration de création de savon naturel puis de briques. On finira après le repas par une séance en tenue traditionnelle. Et enfin il nous a montré comment ils fabriquent leur maison et travaillent aux champs. Tout est collaboratif : tout le monde s’entraide. Pour créer une maison, pour labourer, etc. Il en résulte une grande douceur de vivre. 

Que d’exemple à suivre dans cette population sud américaines où les préoccupations des gens ne sont que d’avoir à manger et un toit et de pouvoir éduquer leurs enfants. Il n’est jamais question ici du dernier iphone, de la dernière TV écran plasma. Et crois-moi, quand je vois comme nous européens nous plaignons sans cesse, je ne suis pas sûre que ce soit nous qui soyons dans le vrai.

L'île Amantani

Ensuite on s’est rendu à Capachica pour partir de la plage de chifron vers Amantani. On n’a pas eu le tps de dormir sur cette île et de faire ensuite Taquile mais si tu as le tps ça vaut le coup. On a pris un bateau collectif pour 5 soles /pp . Et on a fait le retour dans un bateau de chantier. Tu y restes 3h, ça suffit largement pour faire les 2 cerro et manger. (Sophie a eu les poumons arrachés:) avec l’altitude comme d’habitude). Toute la famille a tout simplement adoré cette île et nous aurions aimé pouvoir passer plus de temps dessus.

Juliaca

Nous avons ensuite fait le gaz, essence, eau à Juliaca et on a commencé à comprendre ce que voulait dire les copains lorsqu’ils ont dit que c’était souffrance de conduire ici. On se serait cru en Inde, et que ça klaxonne, et que ça double à gauche à droite avec voitures, bus, camions, tuck tuck, vélos, motos. Et tout ça sur des routes avec des trous dantesques. Les feus ici il n’y en a pas. Donc dans les croisements, c’est à celui qui klaxonne le plus et s’impose.

On n’a pas exactement compris ce que voulait dire le klaxon au Pérou : Salut, Trop bien ton camping-car, attention je passe, je te double, p… gros c… . En fait c’est tout ça à la fois. Vu qu’on est optimiste, on s’est dit qu’ils nous disaient à chaque fois « Trop bien ton camping-car » mouhahah.

 

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