Impératif avant toute chose : s’inscrire au lien https://fr.groups.yahoo.com/neo/groups/lelien-amsud ; c’est une mine d’info qui te permet d’avoir des conseils de voyageurs passés, en cours, futurs. Tout ce qui est écrit ci-dessous vient d’eux, notamment de Corina, merci mille fois à elle.

SOMMAIRE

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IMPORTATION TEMPORAIRE

C’est la formalité à faire pour ton véhicule à chaque entrée sur le territoire des pays d’Amérique du Sud (sauf au Brésil, ou la législation a changé et le véhicule est soit noté sur le passeport du conducteur principal, soit pas du tout enregistré).

L’importation temporaire est gratuite et accordée pour une période de 3 mois en général (9 mois en Argentine et 12 mois en Uruguay) et peut être parfois prolongée auprès des douanes (démarches de prolongation parfois compliquées). 

Si la carte grise du véhicule n’est pas à ton nom, il faut une autorisation de circuler dans les différents pays de la part du propriétaire figurant sur la carte grise, légalisée chez un notaire (ES: « escribanio »).

Il faut TOUJOURS sortir le véhicule du territoire avant l’expiration de l’importation temporaire, sous peine d’immobilisation/confiscation du véhicule ou d’une très lourde amende. Le véhicule doit normalement sortir du territoire en même temps que le propriétaire. Si tu laisses ton véhicule en gardiennage pendant un A/R en Europe, sois prêt à t’expliquer, documents à l’appui, après des douaniers. Le plus souvent on ne te demandera rien, mais cela peut arriver.

NB : AUCUN pays d’Amérique du Sud n’exige le carnet de passage en douane

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REGLEMENTATION SANITAIRE

Les fruits, légumes, produits frais, les végétaux (bois, fleurs séchées, …), la viande non cuite, les œufs frais, le miel (Bolivie, chili, argentine) et les feuilles de coca (idem) etc. ne sont en général pas autorisés aux passages de frontière. Pensez à vider vos frigos !

Si vous avez caché des denrées alimentaires ou s’il est possible que vous ayez oublié quelque chose dans un coin du véhicule, c’est mieux de cocher sur le formulaire du contrôle sanitaire que vous avez des produits. Si on vous demande quoi, vous pouvez dire qu’il se peut qu’il y ait des restes dans la poubelle. Dans ce cas, si lors du contrôle on vous trouve quelque chose, vous êtes couverts. Vous pouvez manger ou faire cuire le produit en question sur place. Il est déjà arrivé que des voyageurs ayant déclaré ne rien avoir ont eu une amende à cause d’une pomme oubliée. Ceci dit, il ne semble
pas y avoir de suivi entre les différentes frontières quant au paiement de cette amende.

Attention : dans certains pays (Argentine…) le même type de contrôle peut être effectué entre deux régions contiguës.

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ASSURANCE VEHICULE

Allianz/Cabinet Marie assure les véhicules (camping-cars et similaires)  pendant la traversée maritime + pour 90 jours après la descente du cargo  en TOUS RISQUES  dans tous les pays hors de la carte verte. Ça comprend également l’assurance vol du véhicule et de son contenu. En bref, c’est juste génial même si dans les faits ce n’est pas facile de se faire rembourser (voir impossible) !!!!
Info utile : imprime sur du papier vert l’attestation d’assurance traduite en espagnol (à demander à Allianz pour cette dernière).

Si tu n’as pas cette assurance ou après les 90 jours tu devras t’assurer en Amérique du Sud.

Mais quel que soit ensuite ton assureur en Amérique du Sud, tu n’auras qu’une assurance au tiers ou responsabilité civile. Aucun assureur sud-américain n’assure les véhicules européens « tous risques ».

Assurance maritime : CAT GESTION  26 Rue Feydeau 75002 PARIS Tél : +33(0)140139957 / +33(0)140139987 / commercial@catgestion.fr

Pour les pays Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay, Venezuela) :
– Uruguay:
San Cristobal Seguros 1600 ARS pour 6 mois. Assurance valable pour tous les pays du Mercosur. Av. Córdoba 948. Teléfono: (011) 53821000. buenosaires@sancristobal.com.ar ; concepciondeluruguay@sancristobal.com.ar
* Rachida de chez Wave Logistics propose une assurance pour Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Paraguay, Uruguay  : 440€/6 mois. Laisse tomber elle propose le double des autres.
– Argentine : Compagnie Seguros

Nous l’avons prise directement à Salta pour 15 euros / mois. L’avantage de cette compagnie d’assurance argentine est qu’elle inclut le Pérou en plus de la Bolivie et du Chili.

* Roby Speiser, agent d’assurance Allianz à Buenos Aires, Av. Corrientes 299 C1043AAC, Buenos Aires  (en plein centre de Buenos Aires). Il assure à distance (par mail) pour le Mercosur : gisela@speiserseguros.com.ar >roby@speiserseguros.com.ar. Vous pouvez tout faire par Internet et Gisela a l’habitude de traiter avec les étrangers

* Courtier Horianski qui travaille avec 20 ou 30 assurances et te trouvera ce qui se fait de mieux pour le Mercosur. Il ne parle pas français mais pas de pb normalement avec l’anglais. Contact via leur site http://horianski.com/contacto.html ou via l’e-mail : info@horianski.com

Attention aussi avec le Brésil : il est impossible de s’assurer directement dans ce pays. Mais le Brésil faisant partie du Mercosur, on est couvert via une assurance prise dans un autre pays du Mercosur.

Pour les pays hors Mercosur (style Pérou) :
L’assurance se prend uniquement à la frontière et uniquement RC. Par contre avec l’assurance Seguro d’Argentine (ce qui était notre cas), nous étions couvert aussi pour le Pérou.
Pour l’Equateur, il n’y a aucune assurance, les véhicules en importation temporaire sont automatiquement (et gratuitement) couverts par l’Etat.
Pour la Colombie : cf le super site de Valérie http://voyage-et-liberte.fr/assurance-vehicule-colombie-accidents/

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DÉPOSER SON CAMPING CAR A ANVERS

Nous avions réservé les billets d’avion en calculant la date de départ approximative du cargo afin d’avoir 4-5 jours à Buenos Aires… Mais Grimaldi a changé ses escales en ne passant pas par l’Afrique. Du coup le camping car part le 29/05, 2 jours après notre mariage…

Petite info utile si tu dors dans le cc avant de le déposer : Il y a un parking très calme à 3 mn du port dans la ville de Kieldrecht  salle des scouts sint Michiel (merci Marco pour l’info) : 
                 De Sjelter
                 Oud Arenberg 88b 
                 9130 Kieldrecht

Durée des formalités : 1h30

Merci à la famille Binet qui a donné la procédure à suivre :

1- Tout d’abord il faut se rendre à l’adresse suivante :

AET – EUROPE TERMINAL KAAI 1333 dans le port de commerce d’Anvers, il s’agit du quai 1333, c’est gigantesque avec plusieurs centaines de quais. Le point GPS est N51.272637 / E4.203268

Antwerpen  Euro term K 1333
De blikken – Kaai 1333
B-9130 Beveren
Ouvert du lundi au vendredi : 08h00-16h00. Mais tu peux commencer les formalités dès 6h.


Si ton GPS est en panne depuis le matin même ou dans les choux, tu peux t’y rendre de la façon suivante : 
Sur l’autoroute que tu empruntes pour atteindre ANVERS tu verras apparaître des panneaux HAVEN (le port), suis toujours cette direction puis ensuite le panneau HAVEN 1000-2000 (il s’agit des quais 1000 à 2000 dont fait partie le tien). Après pas mal de Km, tu passeras en fin de parcours devant un bâtiment marqué KAAI 1328 ARGOS, tu fais encore 1 Km et à droite tu verras le bâtiment indiqué EUROPE TERMINAL KAAI 1333, tu y es ! 

L’avantage de partir pour Montevideo plutôt que pour Halifax : pas de besoin de faire le grand nettoyage extérieur du camping car

2 – Récupération du badge et l’imprimé 

Le haven 1333 est reparti sur 1.5 km avec 4 portes. Tu entres avec ton véhicule dans la GATE 1  (entrée 1) et tu te gares sur le petit parking, il y aura autour de toi des camions et des tas d’engins divers.
Enfiles ton gilet de sécurité fluo que tu n’auras bien sûr pas oublié (no soucy ils en vendent)
Muni d’une pièce d’identité, du permis de conduire, de la carte grise, d’un stylo et du précieux N° de réservation communiqué par ton transitaire, tu peux te rendre au pied du bâtiment en briques pour te présenter dans les bureaux Check in. Tu verras plusieurs guichets et des types en gilet fluo faisant la queue. Passes devant tout le monde (en t’excusant bien sûr) et adresses toi à un guichetier pour lui demander un imprimé. 
Tu peux alors rejoindre la queue tout en remplissant le fameux imprimé, on te demande le nom, N° de châssis, type de véhicule, le N° de réservation du transitaire, etc.
Le passage au guichet est plus ou moins long, on te remettra un badge (pour ouvrir une barrière), le bordereau que tu as rempli, une cordelette fluo (pour suspendre les clés du véhicule au rétroviseur), l’autocollant d’identification (c’est un autre employé qui le collera) et un plan indiquant l’endroit où tu dois laisser le véhicule. 
Celui qui t’aura remis les documents te dira la voie d’entrée dans le port (à gauche : pesée ; à droite : sans pesée)

3 – Pesage du véhicule (tout le monde ne le fait pas)

Tu récupères ton camion et tu te présentes au poste de garde.
Attention, seul le conducteur peut entrer, les accompagnants éventuels doivent rester à l’extérieur.

En présentant ton badge la barrière s’ouvre, tu stationnes ton véhicule sur le pesage et tu te rends à la guérite vitrée. Un employé va peser ton véhicule, le mesurer (c’est pour cette raison que ton transitaire t’envoie la facture définitive après le départ, certains ayant une fâcheuse tendance à minorer les dimensions lors de la déclaration initiale) et coller une fiche d’identification sur une vitre avant. Par contre, si tu payes avant par virement, il ne te réclame pas de supplément.
Parfois il peut demander à jeter un œil à l’intérieur du camping-car ou de la cellule, c’est assez rare. 
Vérification du n° de châssis.

4 – Garer le véhicule

Les formalités sont terminées, l’employé garde l’imprimé (tu feras une photo avec ton téléphone avant de le lui remettre), tu peux emmener ton véhicule au parking tout proche (à 30 mètres environ à la file N°4) sur lequel se trouvent déjà plusieurs camping-cars dans le carré VIP du port juste devant la guérite des gardes. L’employé t’a indiqué l’emplacement précis. Tu fermes la partie habitable et tu laisses les clés (du véhicule, pas celles de la partie habitable) pendues au rétroviseur intérieur à l’aide de la cordelette fluo. Bien entendu la porte conducteur est ouverte pour qu’un chauffeur puisse ensuite embarquer le véhicule !

Et n’oublie pas avant de couper la batterie cellule.

5 – Fini

Tu peux alors sortir de la zone sécurisée par un tourniquet situé le long du bâtiment en briques grâce à ton badge. Plusieurs jours plus tard, ton transitaire devrait te confirmer que ton véhicule a bien été embarqué, parfois des véhicules sont oubliés sur les quais !

 

RÉCUPÉRER SON CAMPING CAR

A Montevideo

Nous étions partis avec la procédure des Mollalpagas qui avaient extrêmement bien détaillé la récupération sans passer par un transitaires afin de gagner 400€ (info de 2015). Et merci à Manue et Philippe pour les précisions ci-dessous plus récente. Nous avons gagné 600€ par rapport aux copains partis sur le même bateau avec Wave Logistic. Nous avons dédouané en 1h30 le vendredi, alors que ceux toujours avec wave logistic ne l’ont récupéré que le lundi soir… Alors à ton avis je te conseille quoi ?

Taxes à payer en espèce : 

– Le certificat de llegado : 5 euros
– La taxe douanière : 300 euros, car valeur déclarée de 5000 dollars  (ils ne vérifient rien).
– Les frais portuaires à KMA : 750 euros. 
 

Avant l’arrivée du bateau :

1- Obtenir le « Certificado de llegada« 
Il sert à prouver que le conducteur/propriétaire est bien entré en Urugay et qu’il va retirer son véhicule auprès de la douane du port qui lui demandera ce certificat : prouve donc que l’envoi n’est pas une marchandise destinée à quelqu’un d’autre, afin d’avoir une importation temporaire du véhicule.

Il faut maintenant prendre rdv pour obtenir le certificat d’arrivée à la Dirección Nacional de Migración. Le RDV s’obtient sur le site www.tramites.gub.uy ,et il faut le prendre 48 h à l’avance. On peut y aller quelques jours avant (1513 rue Misiones à Montevideo, ouvert entre 9h-15h). La démarche dure env. 1 heure, suivant le monde présent sur place. C’est ce qu’on nous avait dit mais nous y sommes allés sans RDV et aucun soucis.
Tu dois prendre un ticket et aller au guichet qui apparaît après sur l’écran. Un « Certificado de llegada“ te sera demandé, montre alors ton passeport avec le cachet d’entrée sur le territoire. Il faut que le terme « turista » ou « temporal » y apparaisse. Puis payer à la caisse (de l’autre côté de la pièce) en liquide. Va avec la facture au troisième « guichet » à droite pour chercher le document. Il faut :  lettre de transport, carte grise du véhicule, passeport, une assurance pour l´Amérique du sud (Mercosur-Assurance). 
Coût : 217 pesos (10 euros) en espèce.

2- Passer voir KMA également avant l’arrivée du bateau.
KMA Uruguay “Imperium Building” 25 de Mayo St nr.713/ Office 901
José D’Angelo Tel (598) 2- 909-14-12 Email: jdangelo@kma.com.uy. ou Nicolás R. Formoso Tel (598) 2- 909-14-12 Email: nformoso@kma.com.uy
3 – La veille va repérer tous les bâtiments et bureaux. On entre dans le port facilement, en disant que l’on va chez Buquebus. 

Le jour J :

1- Récupérer bill of loading à KMA : y aller dès 9h30 (même si c’est sensé ouvrir à 10h, ils te prennent) pour payer la note afin de récupérer le bill of lading qui te permet d’aller à la douane chercher ton camion (attention ils ne prennent ni CB ni Euros, prévois les dollars directement de France). Imprime de France la BIL car si ils l’impriment dans leur bureau tu devras leur payer : 65USD (si si tu as bien compris, 60 USD l’impression). Il faut donner photocopie du passeport et carte grise. Soulagé des 816 dollars (frais de « local charges » et de « transfert »). Temps : 10 minutes. 
Par contre cela ne peut être fait que lorsqu’ils ont reçu le numéro de stok fourni par Ricolmar.
2- Direction RILCOMARE, juste en face de Buquebus pour récupérer ton numéro. Ce n’est pas obligé si KMA te l’a déjà fourni.
3- Administration des douanes (’Administración de Aduanas : bâtiment à gauche de l’entrée du port, Rambla 25 de Agosto de 1825 face au mercado del puerto, entrée sur le côté droit du bâtiment au niveau du portique Puerto de Montevideo – acceso Yacare de l’entrée du port et du terminal Buquebus ; 1ère étage à droite) : un formulaire à remplir (10 minutes), où il faut une photocopie du passeport, permis de conduire + assurance + carte grise + « certificado de llegada » + BIL
3- Administration du port (Administracion Nacional de Puertos : Rambla 25 de Agosto de 1825, n°160, c’est le grand bâtiment à l’extérieur du port, env. 200 mètres du port au bout de l’avenue, bureau 4 au rdc à droite tout au fond). Normalement on va te demander la valeur du véhicule pour déterminer le montant de la taxe. Comme l’a dit Paulo, sous-estime la valeur car tu dois y payer une taxe à la tonne et la valeur de la tonne est fixée par tranche selon la valeur que tu donnes de ton véhicule. Comme ils ne sortent pas de leur bureau tu peux vraiment sous estimer ton véhicule. Nous avons indiqué 5000 US$, montant de la taxe douanière : 31 US$ (en espèce). Temps : 10 minutes !
4- Direction RILCOMARE (ou autre suivant votre transitaire, ici Ziegler), juste en face de Buquebus. Récupération du véhicule, état des lieux. Rapide si tout va bien, donc 10 min également.
5- Direction la Douane Buquebus. Salon des voyageurs, bâtiment Buquebus dans le port, au fond à droite en rentrant. Là : reprise de tous les papiers + originaux de passeport, CG, etc etc … . Si assuré chez Allianz, le papier explicatif qui accompagne la carte verte fait l’affaire. Il faut absolument que figure MERCOSUR ! Là, ils font leurs vérifications de douaniers : courte visite du véhicule pour y compter le nombre de roue de secours, de frigo, etc … Ils vont établir une liste d’éléments à déclarer avec cela. Puis rédaction du fameux document d’importation temporaire où ils vont mentionner la frontière de sortie du pays. Temps d’env. 1/2 heure.

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A Zarate

Nestor: est un avocat gérant des hôtels ARX de Zarate. Depuis que les débarquement se font à Zarate, il est ‘procuré’ par beaucoup de voyageurs. Il y a quelques avantages à loger dans cet hôtel. Nestor Bigarella est avocat et peut vous donner quelques conseils sur l’Argentine. Il a des contacts chez Grimaldi (d’ailleurs, si vous demandez chez Grimaldi une indication d’hôtel à Zarate, Martin Schapavaloff ne vous donne que lui…) De plus il a des contacts au port et peut obtenir des informations pas toujours évidentes à obtenir.

Les info ci-dessous viennent de Michel et Josiane (passagers de « SAKADO), merci à eux :

A) A faire à Buenos Aires.
– rendre visite à Martin Schapavaloof, Commercial de ‘Plate Logistics’ (département de Grimaldi BA et sur le même étage). (E-mail: commercial@platelogistics.com.ar & Tel 00-54-11-4894 0445 GSM 11-15-5182 1814).
Les bureaux Grimaldi se trouvent au 25 de Mayo n° 702, 1er étage: la division Plate Logistics est à gauche en sortant de l’ascenseur. Le bâtiment se trouve à l’angle de 25 de Mayo et de Viamonte. (C’est aussi à deux blocs de bureaux de change sérieux que l’on trouve dans un rectangle sur Sarmiento entre San Martin et Reconquista (rues qui coupent le piétonnier Florida).
Martin va vous proposer un ‘devis’ qui ressemble à Agency Charges :USD 160,00 (a)
Port Charges : USD 450,00 (b)
Customs Doc’s: USD 50,00 (c)
Customs broker: USD 350,00 (d)
Vous pouvez d’office décliner le (c) et (d) et soit négocier le (b) ou le refuser (voir la suite sur ‘A Zarate).Il vous ‘taxera’ alors d’un montant d’environ USD 200,00 pour ‘leur’ intervention et vous délivrera un document intitulé ‘Autorizacion única de entrega de conteneres y/o mercadérias’ (dont vous devrez présenter l’original au port de Zarate). (Vous pouvez payer en dollars ou demander une conversion ‘pesos’- qui peut être désavantageuse).
– Pour l’assurance ‘Responsabilité civile’, il semble qu’il n’y ait que SAN CRISTOBAL qui vaille la peine. Av Cordoba 948/952, presque au coin de l’avenue 9 de Mayo (grand panneau sur le rez de chaussée). Tel: 54-11- 5382-1000. On vous enverra au premier étage, en principe box 11, où vous accueillera Gustavo Perez Carjaval, qui ne parle qu’espagnol mais a déjà vu défiler beaucoup de voyageurs, et vous fournira une assurance valable Mercosul en 20 à 25 minutes. Au 2 novembre, cela coutait AR$ 1400,00 pour 6 mois ou 2800,00 pour un an. Beaucoup de grandes villes ont une agence de cette assurance où on peut demander un renouvellement si nécessaire.
Pour les prix ci-dessus, je précise les dates…car les prix pour moultes services ont pratiquement doublé en 2 ans (Si vous voyez des prix en pesos dans des guides comme Lonely Planet ou autres relevés en fin 2009 ou 2010, méfiez-vous: il faut appliquer un coéfficient de 1,8 à 2,2 en ce mois de novembre 2012).

Pour rejoindre Zarate depuis Buenos Aires, aller à la Station Once, Catamarca 47, presque au coin de la Plaza Miserere et prendre le bus ‘194 Diferential’.C’est un bus ‘airco’ qui vous amène à Zarate en environ 1h30/1h50 suivant trafic. Le passage se prend à la billeterie à l’intérieur du terminal et était en novembre de AR$ 33,00 par adulte.

B) A Zarate.
– Logement: vous pouvez contacter l’ARX-Ceos, qui est un hôtel en développement, responsable Nestor Bigarella qui ne parle qu’espagnol et adjointe de gestion Valeria qui domine assez bien l’anglais.
Adresse de l’hôtel: Independencia 1050 (à 35 min de marche du port ou encore trois blocs du centre de Zarate et six blocs du terminal de bus. E-mail: arx.hoteles@hotmail.com. En novembre, il demandait USD 60,00 par chambre/nuit et est assez souple sur la sortie finale car il connait les aléas du dédouanement.

C) Port et dédouanement.

ATTENTION: inutile de se présenter au port/douane si le navire n’est pas TOTALEMENT déchargé et le déchargement ‘libéré’ pour traitement douanier (nous avons eu le cas: l’estimation était ‘déchargement terminé’ le mardi mais il y a eu quelques heures de retard dans les opérations et nous avons dû nous representer le mercredi). Pour aller au TZ, soit se promener 35 à 40 min, soit prendre un taxi (du centre de Zarate, au compteur, entre 28 et 32 pesos suivant trafic, soit commander un ‘remisse’ qui vous taxe ‘fixe’ entre 20 et 25 pesos). Ne pas demander TZ mais ‘Terminal autos’.

1ère opération: quand on arrive au TZ (terminal Zarate), ne pas entrer au poste principal mais aller jusqu’au bout à gauche par rapport à l’entrée et se rendre dans les ‘containers-bureaux’ qui affichent notamment ‘aduana Campana’.
2ème op: à partir de 09h00 (pas avant !!!) se présenter au guichet de gauche dans le hall (aduana). Le ‘chef’ douanier’ va vous demander original et copie de votre passeport (en principe copie de toutes les pages, mais il est relativement flexible et peut se contenter, s’il est de bonne humeur, des pages principales et de celle avec le visa d’entrée). Original et copie du permis de conduire international. Les originaux vous seront rendus en même temps que ‘son’ dossier douane vers 11h00.

Un original du B/L, copie de l’assurance, ‘papier’ du véhicule (certificat d’immatriculation) avec copie (j’ai fourni un scan couleur comme original et tout est passé..). Il vous fournira aussi un document intitulé :’Declaracion jurada -admision temporaria
vehiculos de turistas ‘ dont vous devrez remplir les deux premières cases et – attention- signer DEVANT lui. Pour la ligne ‘domicilio..en el Pais’ vous pouvez soit indiquer un hôtel de BA ou, si vous êtes à ARX, l’adresse Independencia 1050, Zarate.
PUIS il vous dira sans doute qu’il est seul et de revenir à 11h00 pour le dossier !!!

 $3éme op: attendre patiemment 11h00 !!! Il y a une petite cafetaria dans le container à côté.
 

4éme op: à 11h00, vous representer au guichet douane où vous recevrez le dossier pour libérer votre véhicule. (aucun frais demandé: d’où le conseil de décliner le (c) et (d) proposé par Grimaldi.

5èmè op: vous présenter avec votre dossier au guichet d’en face dans le même hall où vous pouvez payer les ‘port charges’ ( (b) que vous aurez décliner chez Grimaldi. Elles sont liées partiellement au poids et le 7 novembre, un couple suisse alémanique qui était avec nous a payé AR$ 1360,00 pour un motor-home déclaré 2600 kgs au transport. Ce paiement fait, vous recevez un ‘comprovante’ qui vous permet de faire la suite.
 

6ème op: quitter ces bureaux et retourner vers l’accès principal où on vous délivrera les ‘pass’ pour accèder au port lui-même (deux personnes maximum par véhicule) sur présentation du comprovante et des passeports. Une navette vous conduira à 500 m de là dans d’autres bureaux.

7éme op: dans le hall, se présenter avec le dossier ‘premier douanier’ au guichet douane à votre gauche. Un peu de patience…10-15-20 minutes et vous recevrez LE document qui autorise votre véhicule à circuler en Argentine pour 90 jours.

(Anecdote: votre visa d’entrée passeport 90 jours devient, pour le véhicule 90 jours à partir du dédouanement. Donc en principe, votre véhicule pourrait rester quelques jours de plus que vous en Argentine !!)

8éme op: vous retourner et présenter votre papier au guichet d’en face où on vous donnera LA sortie du véhicule. Sortir du hall et attendre sur le côté arrière que l’on vous conduise à votre véhicule.
 

9éme op: signer le reçu de prise en charge et prendre la route de sortie. Une guérite à passer où on remet le ‘carbone’ du document et hop on est dehors

 

ESSENCE

Bien que s’améliorant avec le temps, la qualité du diesel en Amérique du Sud est inférieure à celle d’Europe. Celui-ci contient plus de souffre et d’impuretés, voire, parfois il peut contenir de l’eau. Il est recommandé de faire le plein autant que possible seulement dans les grandes stations de marque et s’il y a deux qualités de diesel disponible de prendre le plus cher. Aussi, il est important de vérifier et de nettoyer/vider souvent le filtre à carburant (et le préfiltre si tu en as). 

Faire les remplissages des réservoirs dans des stations service appartenant à des grands groupes (éviter les « grifos »), même si le carburant y est plus cher. La qualité du gazole est très importante pour la fiabilité de Tonio, d’autant plus qu’il est courant que le gazole soit mélangé avec de l’eau ! En Argentine : YPF et ACA, en Bolivie : YPFB, au Pérou : PETROPERU, au Chili : COPEC. Ces stations permettent également le remplissage des réservoirs d’eau. Shell souvent refuse le remplissage des réservoirs d’eau.

Pour avoir une idée de la qualité du gasoil en fonction des pays traversés : Diesel Fuel Sulphur Levels: Global Status. 
Il y a deux catégories de diesel : il faut choisir le SP10, il est mieux filtré que le diesel courant (qu’il vaut mieux éviter).

Sur certaines routes/pistes peu fréquentées (en Patagonie et dans les Andes notamment) vous pouvez parcourir de grandes distances sans voir de station essence, ou certaines stations peuvent être à sec pendant plusieurs jours entre deux approvisionnements. Faites le plein dès que vous pouvez et prévoyez éventuellement des bidons.

Petits conseils :
– Pour le diesel, faire le plein via un entonnoir filtrant et décanteur d’eau (MR FUNNEL) pour la Bolivie
– Aller uniquement dans les stations d’état (cf plus haut) et prendre la plus cher
– Ajouter en permanence l’additif Bardhal Chameau diesel dans les pays comme la Bolivie, le seul dont le dosage permet d’emporter uniquement 2L qui traitent 4000L de diesel. Cet additif est censé booster l’indice de cetane, maintenir les injecteurs propres, disperser l’eau en plus d’être fongicide., 
– Faire la vidange 10 000 Km max,et maintenir le réservoir plein pour éviter l’ eau de condensation due aux fortes amplitudes thermiques.

– Quand le moteur monte dans les tours (frein moteur, etc), mettre le chauffage à fond, ça aide un peu le radiateur. Ne pas trop pousser laisser le moteur se reposer dès que possible
– L’huile se trouve facilement dans les garages mercedes

Liquide de refroidissement : connais exactement lequel est dans ton véhicule, oublie la norme exacte car cela peut être impossible à trouver, pour les couleurs pas fiable. Il faut juste éviter les mélanges entre l’organique et l’autre qualité, apparemment cela ferait une pâte qui bouche le circuit de refroidissement, donc en cas de doute mets soit tout l’un soit tout l’autre. Conseils venant de la boutique du motoriste en face de chez Jorge a puerto madryn (spécialiste des land).

GAZ

Les lyres françaises/belges ne se vissent pas sur les bouteilles de gaz sud-américaines, tu auras besoin d’un adaptateur. Tu peux acheter le jeu d’adaptateurs internationaux de chez Narbonne Accessoires ou te faire bricoler un adaptateur chez un tourneur sur place (nettement moins cher). Chez Narbonne Accessoires tu trouveras aussi un jeu de filtres à gaz qui peut s’avérer bien utile pour ne pas encrasser à la longue tes brûleurs.

Tu peux soit faire remplir tes bouteilles de gaz européennes, soit acheter à l’arrivée une/des bouteilles que tu pourras échanger. Tu passeras probablement pas mal de temps en Argentine, vu l’étendue du pays, donc il peut être utile d’avoir une bouteille argentine de 11kg, de circonférence comparable à celle de nos bouteilles de 13kg (diam  31 cm, haut   52 cm pour 10 kg), facile à échanger. Pour notre cas, on a vite jeter notre française pour prendre 2 argentines.

Selon les endroits, tu pourras acheter du butane ou du propane, ou un mélange des deux. Le propane est plus cher et brûle mieux que le butane. Le butane gèle. Mais attention, dans notre camping-car par exemple il n’est possible de ne mettre que du propane. Renseignes-toi.

Sur l’application IOverlander, tu trouveras les coordonnées de lieux d’approvisionnement en gaz. 

Si tu rencontres des problèmes pour allumer tes appareils à gaz ou des mauvaises odeurs à un moment donné, penses à nettoyer les brûleurs et/ou les tuyaux d’évacuation des gaz de combustion qui peuvent s’encrasser s’il y a des résidus dans le gaz.

Pour les véhicules avec des frigos/chauffage au gaz, pensez à prendre un détecteur de monoxyde de carbone à piles. En cas de mauvaise combustion, celui-ci vous évitera l’intoxication.

Attention au rechargement de gaz, un couple est mort en 2001 :
Il est préférable d’utiliser des bouteilles avec protection, il y en deux sortes :
– les bouteilles avec limiteur interne à 80 % (environ) du volume, comme toutes celles vendues en Amérique du Nord, (depuis 2000 environ aux USA et 2004 au Canada) 
– les bouteilles avec limiteur interne à 80 % et une soupape de sécurité tarée à une valeur évidemment inférieure à la pression d’épreuve de la bouteille (comme les cocottes minutes) comme celles vendues depuis assez longtemps en Belgique et en Allemagne et plus récemment en France. C’est la sécurité presque absolue à condition que le remplissage ait bien lieu par l’entrée prévues et pas par l’embout d’utilisation (comme en Asie Centrale car ils n’ont pas les raccords nécessaires, et rechargent toutes les bouteilles de ménage ainsi)
Ainsi lorsque l’on recharge une bouteille standard dans une station, il faut prendre certaines précautions :
– Peser la bouteille pour savoir assez précisément quel est le volume à remplir pour compéter à 80 %
– La bouteille est toujours dehors, le CC garé à distance de sécurité 
– Surveiller attentivement le remplissage et le faire stopper  lorsque le volume recherché est atteint
– Repeser la bouteille et si j’estime qu’il y a un peu trop de gaz, je purge un peu
– A la mise en service de la bouteille, je fais fonctionner la plaque de cuisson pour m’assurer qu’il n’y a pas d’anomalie
– Lorsque le remplissage a lieu dans ‘une usine à gaz’ (en fait un dépôt où nous n’avons en principe pas accès), je pèse la bouteille et éventuellement je la purge, avant de la remettre dans son coffre.

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EAU

L’eau est potable dans toutes les villes d’Amérique du Sud. Il est facile de s’approvisionner en eau dans les stations essence notamment. Se servir en eau avant de faire le plein d’essence. Parfois ils ont leur propre tuyau déjà connecté au robinet, parfois tu auras à utiliser le tien (prévois une main voleuse ou des adaptateurs). Attention, il vaut mieux demander confirmation si l’eau est potable avant de te servir. Certaines stations ont un forage (puits), donc l’eau n’est pas celle de la ville. Si tu as un doute, tu peux mettre une ou deux pastilles au chlore (Micropur) dans ton réservoir, mais cela ne doit pas être systématique car à la longue le chlore détruit la flore intestinale. Certains voyageurs font monter un filtre (le plus utilisé est de la marque Katadyn, mais il y a d’autres marques et systèmes, notamment ceux fonctionnant avec des rayons UV) pour leur eau potable. D’autres achètent de l’eau potable en bidons de 5, 10 ou 20 litres. 

Dans de très rares cas on pourra te demander de payer pour faire le plein d’eau. Tu peux  refuser et aller ailleurs…

Pour tes eaux grises, ce sera malheureusement dans la nature ou, au mieux, dans le caniveau en ville: penses aux savons et détergents écologiques !

Prendre les douches dans les stations services pour économiser l’eau.

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SE FAIRE LIVRER DES PIÈCES DÉTACHÉES

Voir dans l’onglet Panne possible de la présentation de notre maison roulante.

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REVENTE DU VÉHICULE EN AMS

Depuis le 1er novembre, les démarches d’immatriculation se font en ligne sur Immatriculation.ants.gouv.fr 
Cela a un avantage pour les voyageurs Français souhaitant vendre leur véhicule français à des acheteurs français car, aussi incroyable que cela puisse paraître, la télé-procédure n’imposera l’envoi d’aucune copies de justificatifs. Ancienne carte grise barrée, bilan du contrôle technique (!!!), certificat de non-gage, identité de l’éventuel cotitulaire… Inutile de fournir tous ces documents. En revanche, il faut pouvoir [les] mettre à disposition, à la demande du ministère de l’intérieur. 

Côté français

Après avoir retourné le sujet dans tous les sens, on en était arrivé à la conclusion que seules deux options légales existaient :
1 – faire une demande de carte grise sans contrôle technique (c’est la loterie… Tente ta chance auprès des Chefs du service des cartes grises des préfectures)
2 – faire valider une vente par la préfecture via une fiche d’identification du véhicule

Plus de détails et les procédures à suivre avec les préfectures par ici :
http://songkol.com/WordPress3/preparation/conseils-pour-la-revente-dun-vehicule-francais-entre-francais/

Pour rappel : 
1 – le seul titre de propriété d’un véhicule d’occasion est le certificat de cession. La carte grise sert uniquement à identifier un véhicule et à justifier qu’il est autorisé à circuler. Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20036
2 – une fois la vente réalisée, la carte grise ne vaut plus rien : elle aura été barrée par le vendeur et y aura été apposée la mention « « Vendu le ou cédé le … » », suivie de l’heure, la date et de votre signature. Seule la fiche d’identification devra être présentée lors de contrôle.

Au final, LeMeGusta ont opté pour la fiche d’identification. Ce document délivré par les préfectures en retour du Certificat de cession mentionne le nom de l’acquéreur et récapitule les caractéristiques techniques du véhicule. Cette fiche est connue des préfectures puisque c’est ce document qu’elles délivrent pour un renouvellement de papier en cas de vol/perte du certificat d’immatriculation (ex carte grise).
Attention, cela fonctionne pour une première revente mais les préfectures s’opposent à une deuxième revente entre Français. L’autre solution serait d’annuler la vente entre l’ancien et l’actuel propriétaire puis de refaire une vente directement entre les anciens propriétaires et les nouveaux acquéreurs. A creuser…

Passer chez le notaire en AMS

Un notaire en argentine va faire un document légalisé qui autorise une personne à conduire un véhicule y compris dans une liste de pays que tu définis ; cette autorisation peut être limitée dans le temps ou non 

Vente à un étranger

En Uruguay à Félix Sdot : Certains voyageurs ont vendu leur véhicule à Montevideo à Félix un allemand. Difficile de savoir quel business il peut en tirer en achetant des véhicules étrangers mais ça dépanne.

Au Chili dans la zone franche de Punta Arenas : C’est un acheteur pro (il revend ensuite les voitures) et sait comment les importer légalement via la zone franche. L’avantage : il fait tous les papiers en ordre, pour permettre une sortie du territoire en règle. La voiture est importée légalement, du coup, vous n’avez plus un véhicule à votre nom qui se balade en Am Sud (contrairement à ce qui se passe avec un simple poder). Son contact : 

Maximiliano Reyes O, il travaille avec son frère dans le business familial, un garage qui vend des voitures d’occasions : seminuevos. 
Il est joignable par whatsapp ou telephone : 
+56 9 884 89 409 son mail : mreyes.seminuevosmag@gmail.com
 
Lors de l’importation en Zone Franche, il doit payer une taxe de 2% pour importer voiture et remorque, il indique donc un prix d’achat légèrement inférieur au prix convenu sur le contrat. Mais après signature du contrat chez le notaire, il  verse la somme convenue en euros et dollars en cash.
Vous pouvez le trouver sur Ioverlander. 
 
En Argentine : impossible

 

Expérience d’une ventre entre français en Colombie

Pour faire la cession et la demande de fiche d’identification du véhicule, il faut utiliser le site internet 123 formalités qui s’occupe de tout et permet d’envoyer et de recevoir les documents par mail. Chaque démarche coûte 20 euros mais cela évite de chercher une préfecture. Pour obtenir la fiche d’identification du véhicule, les nouveaux acheteurs doivent faire sur le site une déclaration de perte de carte grise puis ils reçoivent la fiche d’identification qui leur permettra de circuler (preuve que le véhicule leur appartient ). Ensuite il faut également modifier le document d’importation temporaire du véhicule. Attention cela n’est pas si simple. Le mieux est de se trouver proche d’une frontière afin que l’ancien propriétaire sorte du pays et que le nouveau rentre avec ses papiers… Mais regarde la carte : Carthagène ce n’est pas à côté.
Des voyageurs ont demandé à la douane d’ Ipiales si ils pouvaient modifier le document d’importation temporaire à Carthagène. On leur a dit : pas de problème, il suffit d’aller faire un poder chez un notaire puis de se rendre à la douane de Carthagène pour faire un nouveau TIP au nom du nouveau propriétaire. Mais à Carthagène on leur a finalement dit que c’est impossible, que celui qui est rentré dans le pays doit ressortir avec le véhicule. … panique. Après discussion, appel à Ipiales, ils ont réussi à obtenir un document autorisant le nouveau propriétaire à sortir du pays à Ipiales et 1 mois de plus d’importation…
Ils ont également effectué un poder chez un notaire stipulant qu’ils autorisaient le nouveau propriétaire à circuler avec le véhicule et à sortir de la Colombie à Ipiales. Donc attention quand même. Si tu demandes la démarche à la douane d’Ipiales et qu’on te dit OK, demande un écrit signé !  Heureusement que les Colombiens sont sympas !  Sachant qu’apparemment le PODER n’est plus valable en Colombie.

Pour résumé : la carte grise tu t’en fiches mais ce qui peut te bloquer c’est le TIP

RORO de COLOMBIE A PANAMA

Concernant la Cie maritime, on recommande très vivement Jessica Mendez (jessica.mendez@hoegh.com ) de la société Hoegh

Merci à la famille Content qui a détaillé cette procédure

Photocopies à prévoir :
4 x Carte grise du véhicule
4 x papiers importation temporaire remis à al douane terrestre lors de l’entrée en Colombie
4 x Passeport
1 x attestation assurance rapatriement de moins d’un mois pour le conducteur (pour nous la MAIF, pas besoin
d’assurance supplémentaire)
1 x SOAT Véhicule
2 x Carta de responsabilidad
(4 x copie d’exportation du véhicule que la DIAN vous remettra)
Tu dois disposer des renseignements suivants :
Le port de départ est CONTECAR
Nom du bateau
Date de départ
Une copie du bill of loading que le transporteur vous envoie par mail (bien contrôler les données sur ce document)

En préambule de toutes les démarches décrites ci dessous, nous avions réservé, par mail, auprès de Jessica Mendez (société Hoegh) une place sur un cargo et elles nous avait envoyé par mail le bill of landing l’avant veille de notre arrivée sur Cartagena, nous sommes donc arrivé à Cartagena directement pour enregistrer notre CC. Le paiement en USD a lieu à l’arrivée du cargo à Panama.

Prévoir (au moins) 1 jour pour les démarches 1 à 4 avant l’entrée du CC dans le port:
1°- Remplir la carta de responsabilidad (que je joins à ce document dont les champs à remplir sont surlignés
mais que l’on peut également retirer au bureau antinarcoticos près de la DIAN.)

2°- Passer à la DIAN. *GPS N 10°24’33.30 » O 075°32’05.08 ». Possibilité de stationner à proximité 
• Retirer le badge d’accès au poste de contrôle, traverser le 1er bâtiment, aller à l’immeuble ADUANAS et 
• demander l’imprimé “solicitud de autorización de reexportacion de vehículo de turista”. Faire 2 copies de ce dossier. 
• enregistrer les documents au bureau « radicacion » à gauche de l’entrée et prendre un rendez-vous pour l’inspection. 
• Faire 4 photocopies du document que la DIAN vous remet.
Il ne sera pas nécessaire de retourner à la DIAN.

3°- Aller à l’administration du port (SRPC), 1/4 h à pied, *GPS N 10°24’23.50 » O075°31’42.40 ». Possibilité de
stationner à coté
• contrôle d’accès, Il faut demander le « servicio al cliente » (Javier o Yvan). Il est préférable de travailler avec Yvan qui me semble plus compétent et plus rigoureux dans le suivi du dossier puis, après le tourniquet, au rez-de-chaussée, à droite avant l’escalier extérieur, bureau à droite en entrant. 
• demander le papier d’entrée au port. Le dossier n’est pas compliqué mais il faut bien qu’il valide avec vous que votre police d’assurance est valide et que vous pourrez entrer vous aussi. (nous concernant, il avait oublié, nous avons dû revenir faute de pouvoir entrer dans le port !!) Il faut pour cela que sur la feuille, les données conducteur soient renseignées elles aussi.

4°- Aller au port Contecar *GPS N 10°22’35.80 » O 075°30’14.74 ». Entrée de gauche (non restrictive s’il y a des passagers) 
• prendre rendez vous avec le contrôle antinarcoticos. Il faut un tampon sur la carta de responsabilidad et que le dossier soit enregistré sur son ordinateur.
Seul le propriétaire désigné sur la carte grise peut entrer dans le port.

5°- L’avant-veille de la date prévue du départ du cargo, (normalement 2 jours avant le départ du cargo mais nous concernant, il y avait un jour férié le lundi et on nous a demandé de venir déposer dans un premier temps le CC le samedi pour respecter les délais. Au final, nous n’avons rentré le CC que le mardi (départ le mercredi) et ils ont tout fait le même jour !)
Tôt le matin, amener le véhicule à CONTECAR, *GPS N 10°22’35.80 » O 075°30’14.74 ». Entrée de gauche (non restrictive s’il y a passagers), parking, caféteria. Se présenter avec un pantalon long et des chaussures fermées, retirer le badge d’accès au «control acceso», demander l’entrée en PCM pour l’exportacion au fond du parking, à gauche et récupérer casque et gilet.

L’entrée du véhicule se fait en ressortant du parking et prendre l’autre entrée immédiatement à gauche en sortant.
Contrôle, puis emprunter la première entrée à droite, à 150/200 m. Accès et parking en terre, grillage plastique
noir tout autour (normalement on vous guide).
Enregistrer le véhicule dans l’algeco vert à gauche dans le parking, attendre les contrôleurs de la DIAN. Le
contrôle de La DIAN doit vous remettre un papier avec signature. Les clés sont alors conservées par le port.

6°- Revenir à SRPC avec le papier de la DIAN signé, pour le paiement. (A l’entrée demander l’accès au servicio al cliente. Ils doivent vous donner un papier qui servira pour le contrôle antinarcoticos.

7°- Retour à CONTECAR. Contrôle d’accès, remise casque et gilet. Se signaler à la police anti-narcos, guichet juste à côté du contrôle d’accès, ils confirment l’heure de l’inspection. Se diriger vers le véhicule, seul ou conduit par un membre de personnel du port. Après l’inspection, (pour nous il n’y a pas eu de déballage du tout, un autre CC a quant à lui tout sorti!)
(Les étapes 5 et 7 se sont faites conjointement pour nous puisqu’elles ont eu lieu toutes le même jour, veille de
départ. Mais nous avions quand même eu droit à nos allers retours SPRC Contera auparavant!)

8°- Envoyer un mail à Jessica Mendez pour lui donner le PIN, le n° de servicio, le papier d’exportacion de la DIAN

9°- Appeler ou passer au SPRC (n° de javier : 304 394 3222) pour valider qu’il ne manque rien et que tout les
étapes son débloquées sur l’ordinateur.